Clifford Donald Simak (1904-1988) nous présente une époque empreinte de nostalgie à la rencontre d’un futur potentiel (un présent qui semble un passé pour nous), une réflexion humaniste sur la vie, l’être humain, sa confrontation avec l’inconnu et la différence.
C’est aussi une vision assez optimiste et idéalisée du monde malgré sa critique de la violence et de la guerre.
« La guerre tenait-elle d’une réaction instinctive dont les individus lambda portaient tout autant la responsabilité que les politiciens et les soi-disant hommes d’État ? » (Clifford D. Simak)
C’est également un beau roman bien qu’assez utopique (à mon avis), un texte agréable à lire et poétique, écrit par l’un des écrivains les plus brillants de sa génération, une œuvre qui reflète aussi la pensée d’un auteur de l’époque.
« L’espace d’un instant, il lui sembla qu’il effleurait une vérité cruciale qui lui apportait un réconfort et une grandeur dont il n’avait jamais connu l’équivalent. » (Clifford D. Simak)
Il me semble que l’écrivain écrirait différemment aujourd’hui, notre époque étant différente par bien des aspects de celle qu’il a connu, même s’il conserverait peut-être sa foi en l’humanité.