Victor Dixen dresse donc un portrait plutôt réaliste de notre possible avenir : celui où les robots et les IA domineront notre société, menaçant ses fondements. Un monde de plus en plus déshumanisé et injuste où néanmoins l’espoir subsiste…
On ne peut que saluer l’incroyable imagination de l’auteur qui crée ainsi tout un vocabulaire spécifique dédié au déploiement des androïdes : mécabots, autobots, androbots, batbots, etc.
De même, contrairement à d’autres romans mettant en scène la menace d’une unique intelligence artificielle, l’écrivain inventif en crée de multiples : plusieurs IA aux différentes applications…
D’autre part, le titre du roman « Cogito » n’a pas été choisi sans raison par l’auteur. Se référant à la célèbre phrase de Descartes « cogito ergo sum » (« je pense donc je suis »), l’auteur insiste sur la définition de la conscience humaine.
Il nous interroge aussi sur le concept de « singularité » lié à l’émergence de l’intelligence artificielle : est-ce que la conscience pourrait un jour naître au sein d’une IA ? Est-ce que la plus grande menace viendra forcément de cette singularité ?…