Connaissez-vous ce célèbre livre Fahrenheit 451, écrit par Ray Bradbury et paru dans les années 50 ? J’avoue avec un peu de honte que je ne l’avais jamais lu… Cette fois, je l’ai fait et je peux vous en parler !
Un contexte particulier
Une société où les pompiers ne sont pas là pour éteindre les incendies mais pour brûler les livres, TOUS les livres !
Un monde où le pompier Montag, (personnage principal), prend peu à peu conscience de l’énormité de ses actes et du vide de son existence…
C’est aussi une espèce d’époque de « chasse aux sorcières » : posséder un livre est devenu interdit, ceux qui lisent deviennent des hérétiques.
Il faut aussi comprendre que l’auteur s’inspire de son époque et de son ressenti face au développement de la culture de masse et à la peur du Totalitarisme. Pourtant, ce roman « dystopique » est encore aujourd’hui étudié dans les écoles. Pourquoi ?
Un livre engagé
Plus qu’un livre de science-fiction, Fahrenheit 451 est en effet un roman engagé, chargé d’un message fondamental. C’est une critique d’une société en perte de sens où il faut mieux ne pas savoir pour être heureux…
Pour ma part, je trouve que c’est une vision pessimiste et troublante d’une société sans âme et sans amour, inhibée par l’intolérance et l’autoritarisme…
De plus, j’avoue que, lorsqu’on aime les livres et les bibliothèques, il est très difficile de se concentrer sur les premiers chapitres sans éprouver de l’indignation et un sentiment de révolte.
Malgré cela, il est presque nécessaire de continuer : ce roman résonne comme un avertissement. Ray Bradbury est un lanceur d’alerte avant notre époque !
En même temps, il faut ajouter que l’écrivain nuance son propos en apportant des notes d’espoir.
Quant au style d’écriture, il est incroyable : les mots, les phrases des derniers chapitres s’enchaînent en un rythme effréné, trépidant, captivant…