La débusqueuse de mondes – Aventure spatiale

 « La débusqueuse de mondes » de Luce Basseterre, une écrivaine française, est un roman de space-opera gorgé de fraîcheur et de fantaisie. Édité tout d’abord chez Mü Éditions en 2017, il a été publié par Le Livre de Poche en mars 2019.

débusqueuse de mondes-Luce-Basseterre
La débusqueuse de mondes de Luce Basseterre © Le Livre de Poche

De multiples mondes à travers les étoiles

Voyages et rencontres avec la diversité des mondes et des peuples stellaires

Dans un futur indéterminé, l’espèce humaine s’est éparpillée à travers l’espace alors que la Terre est devenue une planète inhabitable.

Mais au-delà du système solaire, de multiples espèces extraterrestres coexistent, humanoïdes ou non, avec leur propre culture et leur vision du monde.

Une débusqueuse de mondes et deux autres personnages principaux très différents qui doivent cohabiter

Parmi ces peuples issus de multiples civilisations extragalactiques, D’Guéba, une « Caudata », espèce extraterrestre qui ressemble à une grenouille ( !) a choisi de devenir une « débusqueuse de mondes ».

Cela signifie qu’elle parcourt l’espace stellaire à la recherche de planètes potentiellement terraformables et les rend viables, à la demande de clients qui n’ont pas d’autre choix que celui de quitter leur planète d’origine.

Ainsi, elle a la capacité d’offrir une terre promise aux multiples errants de l’espace.

Son vaisseau spatial est… un être vivant ! Il s’agit d’une sorte de mammifère stellaire habilité à voyager dans l’espace, qui ressemble étrangement à une baleine géante qui respire sans effort dans l’immensité de l’espace. C’est un Fenjick du nom de Koba qui a été couplé à une intelligence artificielle par les Chalecks, des êtres qui ont quasiment décimé son espèce.

Le troisième personnage essentiel du roman est Otton, un Terrien, esclave sans maître à la suite d’un crash du vaisseau spatial de celui-ci.

Il va donc croiser la route de la gentille batracienne et de Koba qui l’acceptent à bord temporairement.

Ensemble, ils vont vivre une aventure rocambolesque mais chacun d’entre eux pourrait avoir un objectif bien différent…

Que faut-il en penser ?

Nombreux sont les écrivains de science-fiction qui nous ont proposé des « space-opera » emplis d’emphase et de détails exceptionnels sur des cultures extraterrestres, avec des univers imaginaires incroyables.

Néanmoins, même si ce roman ne peut rivaliser avec certains d’entre eux, il nous transporte dans un univers plein de couleurs, d’espoir et de tolérance, une aventure sympathique où on s’aperçoit que les magouilles diverses ne sont pas seulement inhérentes au genre humain 😉

Ce que j’ai préféré :

  • Les trois personnages s’expriment dans le roman à tour de rôle, ce qui nous permet de mieux appréhender leur personnalité et leur objectif ;
  • L’idée d’un « mammifère des étoiles » dans lequel on peut voyager et qui possède sa propre personnalité ;
  • La fantaisie et la richesse des cultures extraterrestres.

On pourrait ajouter que ce roman est de la « soft » science-fiction puisque le niveau de violence , de « darkness » y est modéré, ce qui pourrait le rendre accessible à des cibles peu habituées aux extravagances de certains écrits de science-fiction. Avec en prime, un zeste d’humour.

Cela va peut-être vous paraître curieux mais je verrais bien une adaptation de ce roman en BD ou en dessin animé..  😉 

Pour aller plus loin et continuer l’aventure

Le Chant des Fenjicks est paru le 18 septembre 2020 chez Mnémos. C’est une préquelle de La débusqueuse de mondes consacré à la révolution des Fenjicks, ces extraordinaires « cybersquales » de l’espace…

Le chant des fenjicks-Luce Basseterre-Memnos

Laisser un commentaire

Wordpress Social Share Plugin powered by Ultimatelysocial