La belle Éléa (puisque tel est le nom de la jeune endormie), est donc tirée peu à peu de son long sommeil du fond des âges, évoquant son antique civilisation et son amour éternel pour Païkan, son âme soeur. Nous partageons alors avec elle les derniers instants de son monde voué à disparaître.
Certes, c’est le récit d’une histoire d’amour. Tragique. Émouvante. Mythique.
Mais c’est aussi une double romance que nous conte Barjavel car l’amour resurgit aussi au cœur du présent, dès l’instant où le docteur Simon pose les yeux sur Eléa, ébloui et fasciné par sa grande beauté.
C’est à travers les mots mélancoliques du médecin amoureux que l’on découvre ses sentiments et toute la douleur qui est la sienne face à l’irruption de cet amour impossible et anachronique. Parce que, ainsi qu’elle le dit elle-même, Éléa n’appartient qu’à Païkan…