Alors que les philosophes s’interrogeaient déjà sur la définition de la conscience en tant de qu’essence de l’âme, nous avons un peu l’impression que l’écrivain s’est sans doute posé la question et nous invite à partager son doute.
Si, selon le philosophe Alain, la conscience est « le savoir revenant sur lui-même et prenant pour centre la personne humaine elle-même, qui se met en demeure de décider et de se juger », Descartes nous a apporté une autre définition avec son fameux « Je pense donc je suis ».
Ici, Bob pense, décide et juge, sans aucun doute. Il est conscient mais pour autant, a-t-il toujours une âme ?
L’irruption du thème de l’intelligence artificielle peut nous amener vers des interrogations philosophiques sans fin… La conscience de Bob transférée dans une IA fait-il de lui complètement une IA ou lui reste-t-il une partielle d’humanité ?
Le doute s’insinue en nous, face à l’intelligence, l’inventivité et l’humour de Bob… Une IA peut-elle avoir de l’humour ? (Alors que certains chercheurs ont souvent affirmé que ce trait de personnalité était propre à l’homme).
En fait, l’énergumène qu’est Bob est tellement attachant que nous aimerions qu’il ait conservé son humanité, son âme… bref, qu’il soit toujours vivant …
L’idée du clonage est également présente dans ce roman : la personne clonée est-elle toujours la même personne ? A-t-elle une conscience identique ?
Apparemment non, puisque lorsque Bob est dupliqué sans cesse, une personnalité partiellement différente émerge à chaque fois…. Alors, notre ami, d’abord seul, cesse de l’être afin d’établir des contacts et des relations (à distance), avec « ses autres lui-même » !
Cependant, ne croyez pas qu’il faille être docteur ès philosophie pour lire cette trilogie ! Pas du tout en fait, c’est seulement moi qui digresse un peu. 😉
Parce que l’auteur nous convie davantage à une folle aventure pleine d’humour et de péripéties qui nous emportent, joyeusement, jusqu’au fin fond de la galaxie.
Nous aimerions presque que cette trilogie n’en soit pas une, que les romans se poursuivent pour qu’on puisse continuer à accompagner Bob au-delà des étoiles. 🙂
Merci de ce retour, que je confirme à 100% : c’est une « feel-good story » que je relis à chaque fois avec plaisir !
Bob (et ses nnoommbreux clones) est une personne attachante, très humaine, confronté à de nombreux défis … qu’il(s) surmonte(nt) avec un humour potache !
Clairement à lire et a savourer !
Merci pour ce commentaire. C’est vrai que les aventures de Bob et ses clones sont plaisantes à suivre, j’aurais même aimé que l’écrivain écrive une suite 🙂