Vous découvrirez que cet hôtel porte bien son nom parce que tout n’y est que paradoxes.
Paradoxes des êtres qui se côtoient dans les flux du passé confrontés à ceux du présent et de l’avenir, paradoxes d’un monde où tout se délite et s’entrechoque, où les êtres se croisent sans se voir tels qu’ils sont vraiment, où ils vivent ensemble en croyant se connaitre mais s’égarent, un lieu où il ne faut faire confiance à personne.
Tout n’y est pas noir ou blanc mais des nuances de gris, de bleu et de rouge s’infiltrent dans les interstices des couloirs et des chambres de l’hôtel, alors que les apparences sont trompeuses et les fantômes, fugaces…
Et pour arranger le tout, il semblerait que le Temps se casse…
January Cole elle-même doit affronter les ravages du « Décollement » qui semblerait être une maladie survenant lorsqu’on est soumis à une trop grande « irradiation temporelle ». A cause des conséquences de cette affection, l’enquêtrice perçoit inopinément des bribes d’événements passés ou futurs qui la projettent à intervalles irréguliers dans des scènes décalées dans le temps. Un inconvénient qui pourrait pourtant bien lui être un avantage non négligeable dans son enquête…