Ce n’est pas dans mon habitude de lire des romans de dark fantasy , cette fantasy aux relents lovecraftiens. Je pourrais même dire que ce n’est pas du tout ma « tasse de thé ».
Pourquoi ? Parce que la fantasy est, pour moi, une porte ouverte sur une terre imaginaire qui nous offrirait les images d’un monde rêvé et idéalisé (même si tout n’y est pas toujours réjouissant). La fantasy est une parenthèse enchantée qui permet de s’évader un instant loin d’une réalité parfois trop triste ou trop contraignante.
Or, comme vu plus haut, la « fantasy sombre » porte bien son nom et privilégie les lieux et les personnages de cauchemar…
Et pourtant, j’ai été happée par cette histoire à l’ambiance délétère, comme envoûtée par la plume de l’autrice qui a réussi à me captiver, ligne après ligne, malgré la noirceur d’un univers où je n’aimerais pas du tout vivre !
En effet, le texte, original et poétique, est superbe. Cette épopée fantastique distille parfois des images d’horreur et d’épouvante propices à apporter une certaine angoisse mais on se laisse facilement prendre au piège de son charme évocateur jusqu’au chapitre final, d’autant plus que plusieurs rebondissements apportent parfois un nouveau souffle qui ravive l’intérêt du lecteur qui pourrait s’endormir.
Fans d’univers sombres peuplés d’êtres monstrueux d’anciennes légendes, de royaumes perdus et de magiciens noirs, vous allez certainement aimer cette « Cité Diaphane ».