Alastair Reynolds nous offre une vision fondamentalement positive du futur de l’humanité qui a réussi à conquérir les étoiles au-delà de toute espérance, même si les êtres humains ont, semble-t-il, un peu perdu de leur humanité au détour des galaxies.
Mais, cela est bien connu, plus grand est le pouvoir, plus conséquentes sont les actions des êtres porteurs de ce pouvoir.
Quelles sont les réflexions proposées par cet écrivain ? Une mise en garde face à l’étonnante fragilité de puissants êtres égocentriques, créateurs mais aussi potentiels destructeurs ? La critique d’une société de spectacle surdimensionnée qui en perd son âme ? Le lancinant désir d’immortalité présent en tout homme ? Peut-être tout ceci à la fois !
Car la vision de l’auteur est si démesurée qu’elle ne pourra que vous sidérer par son ampleur et peut-être vous fasciner par l’éventail des possibilités qu’elle suggère…
Cette novella est en effet semblable à un patchwork flamboyant, une oeuvre courte qui nous laisse ébahis, interdits, au point de regretter la brièveté d’un récit qu’on aimerait poursuivre…
Amis lecteurs, amies lectrices, qu’en pensez-vous ?