Alors que l’Union Galactique rassemble diverses races spatiales, on se rend compte que la race humaine n’y est pas prédominante et a dû apprendre à se faire accepter au sein de ce cercle fermé.
Mais on prend vite conscience que dans le vaisseau « Voyageur » comme dans l’espace, les différentes espèces ont dû apprendre à se connaître et à vivre ensemble alors que chacune d’entre elles possède son propre système de pensée, ses codes et ses valeurs…
L’éducation, l’amour ou le sexe, la famille, la manière de se nourrir ou de se vêtir, tant d’aspects culturels qui peuvent être différents d’un peuple à un autre, nécessitent de faire preuve de tolérance et de respect de l’autre.
L’écrivaine insiste évidemment sur ces relations interespèces et même interindividuelles en abordant de nombreux thèmes qui posent question dans notre propre société (identité sexuelle, clonage, intelligence artificielle…).
Et pourtant, malgré tout ce beau monde très sympathique, il existe quand même un peuple d’extraterrestres porté sur la violence et intolérant : les étranges Torémis.
« Difficile aussi de se fier aux Harmagiens, qui n’avaient pas de jambes pour marcher, comme aux Aandrisks, avec leurs griffes de carnivores, ou aux Quélins, qui blessaient leur propre chair par vanité. Non, impossible de se fier à aucun d’eux. Mais les haïr, oui. Ça, c’était facile. » (Pensées d’un Torémi – Becky Chambers).
Et c’est justement vers leur monde que le vaisseau « Voyageur » se dirige pour leur future mission…