J’ai apprécié la première partie du roman mais je suis restée un peu dubitative concernant sa suite et son dénouement. Ce livre est facile à lire en dépit des termes scientifiques employés (l’écrivaine est biochimiste), mais, bien que n’étant pas une scientifique, il ne m’a pas paru complètement crédible.
Des robots créés pour s’occuper d’enfants et assurer la survie de l’humanité ? Pourquoi pas ?
Mais ici, la main de l’homme est toujours présente (programmation et reprogrammation humaine). Bref, j’ai eu l’impression qu’on ne pouvait pas vraiment parler d’intelligence artificielle même avec le « Mother Code » inséré dans ces machines qui restent, selon moi, des … machines. Peut-être est-ce dû au fait que l’écrivaine n’ait pas réussi à me convaincre totalement…
En vérité, l’idée évoquée dans ce roman m’a rappelé la série TV « Raised by Wolwes » où des androïdes élèvent les enfants des hommes à la suite de guerres destructrices mais il s’agit, dans ce cas, de véritables intelligences artificielles qui rendent le scénario beaucoup plus plausible.
Néanmoins, cette lecture reste intéressante grâce à sa mise en exergue des périls mais aussi des espoirs liés à la manipulation génétique et à l’emploi des intelligences artificielles.
De plus, ce thriller SF pourrait plaire à celles et ceux qui se passionnent pour les scénarios apocalyptiques ou qui souhaiteraient découvrir ce « Mother Code » avant que le film (qui devrait être produit par Steven Spielberg) ne sorte sur les grands écrans (un jour peut-être, les dates de sa production et de sa diffusion n’étant pas encore connues).
En définitive, « Mother Code » explore (de manière succincte toutefois) l’avenir qui pourrait être le nôtre si nous n’y prenons garde et la proximité plus ou moins envisageable entre les humains et leurs créations artificielles.
Mais… une machine si perfectionnée soit-elle, ou même une intelligence artificielle, pourra-t-elle jamais comprendre le lien si particulier et si profond qui unit un enfant à sa mère ?…