Avec sa galerie de personnages sympathiques (ou franchement antipathiques) embarqués ensemble sur un vieux rafiot de l’espace, Pierre Bordage nous convie à un voyage réjouissant et nous laisse avec des étoiles plein les yeux, prêts à nous embarquer pour un nouveau voyage stellaire.
Ce serait un euphémisme de dire que j’ai aimé ce roman et j’aimerais bien retrouver de nouvelles aventures du capitaine de L’Esmerillo, accompagné des sympathiques mécanospaces Flogg et Tarr et de Solilla, l’étonnante IA. 🙂
L’écrivain ne nous épargne pas des retournements de situation surprenants et une histoire d’amour sous-jacente, ajoutant un peu de sel et de frissons à l’intrigue propre au thème du space opera.
Toujours humaniste, l’écrivain évoque aussi les aspects les moins réjouissants de l’espèce humaine (sa violence, sa propension à dominer les autres espèces, son rejet de l’Autre), mais aussi l’avantage qu’elle aurait à s’allier à d’autres civilisations différentes, parfois plus sages et plus évoluées qu’elle.
A un moment du roman, vous constaterez l’influence exercée sur l’auteur par un pays qu’il aime beaucoup et dans lequel il s’est souvent rendu, mais je n’en dirai pas plus à ce sujet….
Vous me direz peut-être, après l’avoir lu, que ce roman est parfois un peu trop « gentil ». Oui, mais cela fait du bien quelquefois un peu de gentillesse et de simplicité, sans avoir à s’interroger sur le fait qu’un récit est scientifiquement plausible ou non, c’est agréable de pouvoir se laisser aller, de simplement voyager et rêver, non ?