Dans un avenir indéterminé, les êtres humains ont laissé le pouvoir aux robots qu’ils ont créés et ne désirent plus grand-chose à part se gaver de drogues et de tranquillisants pour fuir toute réalité pénible. Ils ne savent même plus lire ni écrire !!
Les cours que suivent les étudiants sont à pleurer (oui, parce qu’il y a quand même des universités !).
D’autre part, vous ne pouvez manifester de la colère ou du chagrin en public, chacun vit pour lui-même sans s’intéresser aux autres parce qu’on peut être accusé d’« Intrusion dans l’Intimité » et être dénoncé aux « Détecteurs ». Et que dire de l’amour qui ne se réduit plus qu’à des relations sexuelles « vite faites, bien faites » !
Autant dire que la société est en pleine déliquescence… Et pourtant, elle survit. Avec peine puisque les dépressions et les suicides augmentent, peut-être parce que les humains se rendent compte inconsciemment qu’ils ont perdu une partie de leur âme.
Comme l’a écrit Voltaire (dans « Candide »), puis d’une manière légèrement différente, Aldous Huxley, les humains de cette société pensent « que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Et pourtant, on impose à tout homme et toute femme, des règles qui réduisent leur humanité, alors que le fait de vivre dans cette sorte de dictature hédoniste ne les incite même pas à la rébellion.