Le tome 8 « Le reste appartient à l’Histoire » est paru en octobre 2021 en version française et après lecture, je peux vous en dire quelques mots.
Je connais peu cette période de l’Histoire, mais grâce à Max et à toute l’équipe de St Mary, j’en ai appris un peu plus sur la bataille d’Hastings de 1066 où se sont affrontés Saxons et Normands. De même, j’ai découvert qui était Guillaume, duc de Normandie et le comte Harold de Wessex (Harold II) et le contexte historique précédent cette fameuse bataille.
Comme toujours, Max n’a pas son pareil pour nous faire (re)vivre des évènements historiques comme si on y assistait. Mais cette fois, le ton est (beaucoup) moins léger (sauf dans les premiers chapitres), et beaucoup, beaucoup plus dramatique, d’autant plus que le redoutable renégat Clive Ronan, l’ennemi des historiens de St Mary, décide d’aller plus loin dans l’horreur en s’attaquant aux proches de Max…
Bien qu’un peu soufflée par l’ampleur des dégâts qu’il cause et un peu choquée par l’intensité dramatique dans laquelle Jodi Taylor nous plonge, j’ai néanmoins dévoré ce livre. Comme d’habitude. 🙂
Mais j’ai l’impression que plus on avance dans la lecture du cycle des « Chroniques de St Mary », plus les évènements deviennent dramatiques.
Max s’assagit et devient plus mature avec le temps et c’est normal, mais je regrette la Max des débuts avec son sens de l’humour et de la dérision, sa légèreté et son caractère rebelle…
Comme souvent avec le voyage dans le temps, nous nous rendons compte que même s’il peut sembler fun et dépaysant, les règles auxquelles sont soumis les voyageurs temporels ne leur permettent pas de profiter au maximum de cette technologie et leur interdisent de nombreuses possibilités d’action s’ils ne veulent pas porter atteinte au flux temporel, ce qui est un peu frustrant. (C’est la même chose dans le roman « Time Salvager »).